Né à Londres en 1842 sous le règne de la reine Victoria, il est le 13ème enfant d’Elhanan Bicknell, magnat de l’Huile de Baleine.
Clarence poursuit des études à l’Université de Cambridge, au cours desquelles il s’intéresse à la religion et devient Pasteur Anglican.
Après plusieurs années de vie pieuse au service des autres, il décide de parcourir le monde. Il visite le Sri Lanka, la Nouvelle-Zelande, le Maroc,…, jusqu’à ce que son voyage pour rentrer en Angleterre lui fasse découvrir Bordighera sur la riviera italienne.
Enchanté par les lieux, il décide de s’y installer et abandonne définitivement la religion à l’âge de 36 ans pour se consacrer à l’étude de la botanique.
La richesse florale de la riviera méditerranéenne devient pour lui une merveilleuse source d’inspiration et lui permet de s’épanouir pleinement à travers son amour pour les fleurs.
Il se mit à recueillir les plantes qu’il découvrait sur la riviera et les montagnes environnantes, à les faire sécher dans son herbier comme spécimen, puis à les peindre méticuleusement à l’aquarelle. Après cinq années, Clarence avait peint plus d’un millier d’aquarelles de la flore locale. Ce qui lui permit de publier son premier livre en 1885 intitulé « Flowering Plants of the Riviera and Neigbouring Mountains ».
Sa préférence indéniable pour les plantes sauvages, l’emmena à chercher des espèces de plus en plus haut sur les montagnes voisines de la riviera. C’est en 1905 qu’il se lance dans le projet de construire une maison d’été à Casterino, sur le vallon de Fontanalba. La « Casa Fontanalba » deviendra lieu privilégié de ses excursions botaniques. Il y recevra de nombreux savants et amis qui collaborent avec lui autour de la botanique.
C’est au cours de ses expéditions botaniques qu’il découvrira les premières gravures préhistoriques datant de 3000 ans av jc. qui font aujourd’hui la renommée de la Vallée des Merveilles.
L’héritage des travaux du botaniste Clarence Bicknell est aujourd’hui conservé au musée qui lui est consacré à Bordighera ainsi qu’au musée de Cambridge.
La Casa Fontanalba qu’il décora entièrement de peintures florales reste aujourd’hui le témoin de sa fascination pour cette région magnifique aux ressources naturelles uniques. Elle constitua une grande source s’inspiration pour la création des cosmétiques Eudoxia.